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Editorial

Carton rouge

La Campagne pour les élections fédérales est lancée. Alors que la population suisse doit faire face à des difficultés majeures, en premier lieu un pouvoir d’achat qui fond comme neige au soleil, le Parlement s’est penché sur le dossier Crédit suisse lors d’une session extraordinaire. Les bourgeois, premiers soutiens aux banques, lobbyistes et avocats du libéralisme, ne sont plus à une contradiction près. Le PLR, étroitement lié au management des banques, (on citera ici les mandats auprès d’établissements bancaires « too big to fail » des deux politiciens PLR Felix Gutzweiler et Ruedi Noser), dénonce une honte pour la place financière de la Suisse. Qui dans ce parti se souvient encore de son rejet de mesures plus contraignantes pour les banques ? L’UDC, dont 13 élus sont étroitement liés à la place financière, pointe du doigt la responsabilité du PLR, faisant mine d’oublier les propos de son ex-ministre des finances Ueli Maurer qui demandait, en décembre 2022, de laisser le Credit Suisse « tranquille un an ou deux ». Le parti agrarien imagine avec délice récupérer en chemin quelques électrices et électeurs en déshérence. Et déjà, la ministre des Finances KKS annonce un paquet d’économies. Et jure que l’AVS n’est pas touchée. Mais on mentionne en murmurant que si, un peu quand-même. « Afin de se mettre en conformité avec un arrêt de la Cour européenne des droits de l’homme pour corriger une inégalité de traitement entre homme et femme », on adaptera vers le bas la rente de...

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Barbara Lanthemann, rédactrice en cheffe

actualité

Renforcer l'AVS grâce aux bénéfices de la banque nationale !

 

Signe l’initiative ici : https://initiative-bns.ch/

 

 

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    Extrait du dernier numéro

    Le vengeur masqué

    En politique, il suffit d’être un beau parleur et d’afficher un tant soit peu de regrets pour que la vox populi pardonne. Et vous accorde à nouveau une chance et un siège au sein d’un gouvernement. Tel est le fabuleux destin de Pierre Maudet. Dans le monde du foot, un nom bien auréolé et un investissement probablement conséquent suffit à vous garantir une place dans l’équipe, aussi nonchalant voire médiocre que vous puissiez apparaître sur le terrain. Telle est l’incroyable fortune de Mario Balotelli. Rien n’est hasard, cependant. Les électrices et les électeurs élisent, elles et ils portent dès lors toute la responsabilité d’une telle farce qu’on ne pensait possible qu’au pays de Trump ou Berlusconi. Et, les supporters, parmi lesquels une horde de hooligans débiles, continuent à se rendre au stade et à nourrir celui qu’on paie grassement à se dandiner sans vergogne sur le terrain. Le mouton suit le troupeau et la vache regarde passer le train… A quoi bon...

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    Le journal Le PeupleVS et sa rédaction sont indépendants du Parti Socialiste du Valais Romand. Le PeupleVS est produit par une rédaction composée de militant⋅e⋅s. La rédaction est ouverte à chaque membre ou sympathisant⋅e du PSVr. Nous accueillons volontiers vos textes à l’adresse: redaction@le-peuplevs.ch (max. 1700 caractères).