
Editorial
20 mois de génocide et toujours l’impunité
20 mois de génocide et toujours l’impunité ! Encore Gaza, encore la Palestine. N’y a-t-il pas d’autres guerres sur Terre ? Oui, beaucoup même. Est-ce une raison pour ne plus parler d’un nettoyage ethnique retransmis en direct depuis plus de 600 jours ? Non. Si le vent a légèrement tourné sur le plan médiatique et politique — mais sans réel bouleversement —, la famine organisée perdure. Les bombes continuent de s’abattre sur les civils, et les rares bâtiments encore debout sont délibérément ciblés, comme pour effacer toute trace de vie sur ce territoire. Ce n’est pas Call of Duty, mais bien la vie quotidienne des Gazaouis depuis une année et demie. Un siège permanent. Plus aucun lieu sûr où aller. Dans certains récits, des familles expliquent que leur seule volonté, c’est de mourir ensemble. L’espoir a été piétiné, anéanti, comme balayé par les vents de feu qui rasent la bande de Gaza. Aujourd’hui, le temps de l’indignation a assez duré. Nous avons besoin d’actions concrètes. Les pétitions et les haussements d’épaules ne fonctionnent pas. Dans une chronique sur France Inter, Cyril Dion terminait son texte par cette phrase : « Nous admirons les résistants d’hier. Il est temps de devenir les résistants d’aujourd’hui. » À l’instar des membres de la Flottille de la liberté, ces militant·es se sont levés et ont pris des risques pour tenter de briser le blocus. Comme ces milliers de marcheurs qui sont, à l’heure où ces lignes sont écrites, en train de rejoindre Rafah pour dénoncer...
Yoann Bodrito, rédacteur en chef du Peuple.VS
Extrait du dernier numéro

Les partis bourgeois du Conseil national attaquent les salaires minimaux cantonaux
La semaine dernière, nous avons discuté au Conseil national du projet de modification légale qui vise à faire primer les conventions collectives de travail de force obligatoire sur les salaires minimaux cantonaux. Quel est le projet de société des partis bourgeois ? Est-ce que leur projet est d’appauvrir encore plus les travailleuses et les travailleurs précarisés ? Car c’est bien la conséquence d’une acceptation de ce projet. Les travailleuses et travailleurs précaires seront encore plus pauvres avec l’acceptation de ce projet. Pour vous donner des exemples concrets, un employé genevois qui travaille dans la restauration, perdra 500 francs de salaire par mois. Une coiffeuse genevoise perdra jusqu’à 700 francs de salaire par mois. A-t-on le droit de jouer au yoyo avec la vie des gens qui travaillent dans notre pays ? Après l’acceptation des salaires minimaux dans certains cantons, ces personnes ont vu leur situation s’améliorer et ont peut-être par exemple changé d’appartement ou ont...
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