Dans un document de l’été dernier de l’OFT sur le transport régional voyageurs (TRV) : le Conseil Fédéral prévoit d’augmenter les subventions de 1,7 % par an en moyenne pour les années 2026 à 2028.

Au total, les contributions fédérales au TRV augmentent de 22,5 % de 2018 à 2028, ce qui représente nettement plus que le renchérissement. À l’heure où le service public est attaqué par des réductions de coûts, de personnel et de subventions, il y a quand même un petit rayon de soleil qui apparaît et qu’il est bon de partager.

Depuis le 1er janvier 2025, les CFF produisent eux-mêmes l’électricité qu’ils emploient pour les trains, mais aussi les gares. Celle-ci est issue à 100% d’énergie renouvelable, alors qu’auparavant il y avait 10% de nucléaire. Ce qui fait du transport ferroviaire, un moyen de transport qui carbure « au vert » !

Protection du service public et des salaires lors des négociations Suisse-UE

Les délégués de l’union syndicale suisse, réunis à Berne le 31 janvier, refusent tout accord entre la Suisse et l’UE qui ne garantisse pas la protection des salaires et du service public. Ils s’inquiètent notamment de la libéralisation du marché ferroviaire, craignant une dégradation des conditions de travail et une situation similaire à celle de l’Allemagne. Des préoccupations existent également concernant la réglementation européenne sur les indemnités, qui pourrait conduire à une baisse des salaires et à des conditions de travail précaires.

La renégociation de l’accord sur l’électricité est également source d’inquiétude, avec le risque d’une libéralisation du marché et d’une détérioration du service public. Le 20 décembre 2024, le Conseil Fédéral a déclaré « closes » les négociations avec la Commission de l’UE. Selon lui, les objectifs poursuivis par les négociations étaient atteints. Cependant, les détails restent jusqu’ici inconnus, même si la Confédération a annoncé qu’elle était prête désormais à mener des pourparlers avec les syndicats et les employeurs.

L’USS, soutenue par la confédération européenne des syndicats, exige des garanties concrètes, notamment concernant les salaires, les conditions de travail, et la préservation du modèle social Suisse.

Dans sa résolution finale, votée par les délégué·es à la fin de l’assemblée, ceux-ci soulignent le fait que l’heure est venue de durcir le ton dans les négociations. De plus, si le service public et les salaires ne sont pas protégés, il ne pourra pas y avoir de consentement à l’accord entre la Suisse et l’UE.

                                                                                                        Olivier Matter, membre du syndicat SEV

Le PeupleVS 2025