Nouvelles révolutions
Qui dit nouvelle année dit nouvelles résolutions. De mon côté, je préfère penser à de nouvelles révolutions. Parce qu’au vu de la « trumpisation » de la société, il est fort probable que nous devions intensifier nos luttes avec encore plus de détermination pour ce millésime 2025. La parole de l’extrême droite se libère toujours plus et le populisme devient gentiment la norme autour du globe. Et cette tendance fascisante qui consiste à voir du « wokisme » partout ne semble pas particulièrement s’estomper. Au contraire même. Les plus jeunes et les férus de culture web auront peut-être déjà vu passer ce mème montrant un enfant qui pleure en jouant de la guitare avec le texte « my next song is called everything i hate is woke » (ma prochaine chanson s’appelle tout ce que je déteste est woke). Ce mot fourre-tout permet à quiconque de justifier sa conception haineuse de la société en rejetant la faute sur l’autre. A grands coups de fake news et de propagande lunaire, le « wokisme » est devenu le bouc émissaire facile, la cible à abattre. Quand bien même personne ne sait réellement définir ce mot, nous sommes tous catalogués comme « wokistes » dès lors que nous défendons les personnes les plus vulnérables ou que nous faisons simplement preuve de solidarité envers notre prochain.
Dans cet avenir sombre et incertain, il y a une petite lueur d’espoir. Cet espoir, ce sont les gens qui refusent de s’aligner avec cette mode néo-conservatrice à tendance conspirationniste. Cet espoir ce sont aussi ces dizaines de candidat.es qui ont fait le choix de se mettre à disposition du peuple valaisan pour défendre un idéal définitivement plus solidaire et moins porté par l’appât du gain. Le 3 mars, votons à gauche, votons socialiste et réélisons Mathias au Conseil d’Etat.
Yoann Bodrito, rédacteur en chef