Pour toutes et tous, à Berne, je m’engage !

 

Mes convictions

La liberté, l’égalité, la solidarité et la justice sociale sont au cœur de notre engagement. Nous luttons pour construire une société plus juste et plus humaine, où l’intérêt général prime sur les intérêts particuliers. Le programme de parti que nous avons élaboré pour les élections fédérales en est la démonstration.

Ces valeurs, nous les défendons ensemble. Depuis plusieurs mois, nous menons, avec toutes les candidates et candidats des listes socialistes, une campagne intense. Ensemble, nous montrons à la population, que notre parti et nos idéaux sont essentiels pour façonner la Suisse de demain.

Ces valeurs ont toujours été au cœur de mon engagement politique depuis plus de vingt ans. Hier au conseil communal de Venthône, puis au Grand Conseil en tant que député et chef de groupe, et depuis 2021 à Berne comme conseiller national. J’aime sincèrement ce que je fais au Parlement fédéral et, si la population valaisanne me le permet, je suis déterminé à poursuivre cet engagement.

 

Au Conseil national

En deux ans, je suis parvenu à tisser des liens solides avec de nombreuses et nombreux parlementaires de tous bords. Cette capacité à discuter, à être entendu et à construire des majorités a toujours été mon point fort. J’ai d’ailleurs réussi à rassembler des soutiens importants aux interventions parlementaires que j’ai déposées.

Ma première victoire au Palais fédéral en est d’ailleurs l’expression. Depuis plus de vingt ans, le parti socialiste tentait, sans succès, de faire faire passer une réforme de l’imposition pour que la population puisse être imposée à la source ; soit de prélever l’impôt directement sur le salaire, à l’image de ce qui est pratiqué dans tous les pays européens. Car les dettes fiscales sont la cause la plus fréquente d’arriérés de paiement, et constituent en ce sens le problème numéro 1 du surendettement dans notre pays. Je vais encore devoir convaincre le Conseil des Etats, mais pour parvenir à faire passer cette réforme au niveau du National, je suis parvenu à faire signer mon texte par 85 parlementaires de tous les partis. C’est ce travail de conviction auprès des autres partis, en amont, qui m’a permis de réaliser ce petit exploit : qu’un socialiste obtienne une majorité au National sur une réforme fiscale.

Ce travail, je le fais également au sein de ma commission. Je me suis par exemple fortement engagé en faveur de la loi fédérale sur le soutien à l’accueil extrafamilial. Nous proposons de soutenir directement les parents en subventionnant 20% du coût de garde des enfants. J’ai ouvert plusieurs chantiers politiques et il est important que je puisse les mener à leur terme.

Continuer, car il est plus nécessaire que jamais de donner une voix à celles et ceux que l’on n’entend jamais, de défendre celles et ceux qui sont toujours invisibles aux yeux de la droite bourgeoise.

 

Pour le pouvoir d’achat

Au Congrès du PS Suisse à Bâle en octobre 2022, le Conseil de parti du PSVR a déposé une résolution demandant de faire de la thématique du pouvoir d’achat le sujet principal de cette campagne. J’ai défendu avec conviction et succès cette résolution lors de ce Congrès. J’en ai donc fait tout naturellement mon thème principal de campagne.

Depuis 20 ans, le pouvoir d’achat des classes moyennes et populaires s’érode, principalement à cause de la hausse des loyers et des primes d’assurance maladie. Les loyers ont augmenté en moyenne de 30%, et les primes d’assurance maladie ont presque triplé. Dans la même période, les salaires et les rentes n’ont clairement pas suivi et n’ont pas suffisamment été augmentés.

A cette situation de fond s’ajoute désormais une forte inflation. Les prix de l’énergie s’envolent et les hausse 2024 de primes-maladie seront massives.

Ces augmentations sont soudaines et brutales. Elles sont également incompressibles, la population n’a pas d’autre choix que de les payer, il n’y a pas d’échappatoire. Ça me fait mal de voir la souffrance des personnes actives ou retraitées qui ne s’en sortent plus. Les classes moyennes et populaires sont prises au piège. C’est un pan entier de la population qui risque d’être précarisé.

Selon Caritas, 8% de la population suisse est sur la sellette et touche à peine CHF 500.- de plus que le seuil de pauvreté. Cela représenterait 700’000 personnes qui basculeraient dans la pauvreté si rien n’est entrepris. Il faut donc agir vite et apporter des réponses concrètes.

Ce travail, personne d’autre que le parti socialiste ne va le faire à Berne. Nous sommes le lobby de la population.

 

Des primes d’assurance maladie abordables

Je prends parti pour des primes-maladies abordables. Tout d’abord, il faut s’attaquer au poids que représentent les primes. Avec notre initiative d’allègement, nous voulons que les ménages consacrent au maximum 10% de leur revenu disponible aux primes d’assurance-maladie. Cela permettrait de soulager rapidement et efficacement leur pouvoir d’achat.

 

Un système transparent et équitable

Ensuite, il faut des mesures pour maîtriser les coûts de la santé. Contrôler le nombre d’interventions effectuées ainsi que leurs tarifs. Limiter les honoraires exorbitants de certains spécialistes. Réduire les coûts des médicaments. Les propositions sont sur la table, mais les acteurs concernés refusent d’avancer et la situation est bloquée.

Enfin, il faut mettre un terme à la pseudo-concurrence des assureurs. Nous voulons transformer fondamentalement le système de santé, en instaurant, à terme, une caisse publique financée par des primes proportionnelles aux revenus. Car les primes sont le seul prélèvement obligatoire qui augmente chaque année sans que la majorité de droite ne veuille agir. L’arrogance du PLR sur ce sujet m’est totalement insupportable, je m’engage à combattre ce libéralisme destructeur.

 

Une 13ème rente AVS

Je prends parti pour un renforcement de L’AVS. Après une vie professionnelle astreignante, les travailleuses et les travailleurs, qui ont contribué à la prospérité de notre pays, doivent pouvoir vivre dignement. Avec notre initiative AVS x13, nous voulons qu’une 13ème rente AVS soit versée chaque année, à l’image du 13ème salaire.

 

Un salaire minimum

Je prends parti pour la mise en œuvre d’un salaire minimum. Il est particulièrement insoutenable d’admettre qu’au sein d’un pays riche, des personnes travaillant à 100 % ne parviennent pas à joindre les deux bouts en fin de mois. Avec notre initiative cantonale en faveur d’un salaire minimum de Fr. 22.- de l’heure, nous luttons contre la précarité des travailleuses et des travailleurs.

 

Egalité salariale

Je prends parti pour l’égalité salariale entre femmes et hommes. Cette égalité doit être atteinte rapidement par des mesures contraignantes pour les entreprises. Comment pourrais-je un jour expliquer à ma fille que ses heures de travail ont potentiellement moins de valeur que celles de mon fils, juste parce qu’elle est née femme ? C’est absurde et révoltant.

 

Une écologie sociale

Je prends parti pour que la nécessaire transition énergétique soit supportable par les classes moyennes et populaires. Les taxes asphyxient les bas revenus et effleurent à peine les hauts revenus. Aux taxes, nous devons systématiquement privilégier les investissements publics massifs.

 

Je m’engage – Engagez-vous !

Pour ces dernières semaines de campagne, la mobilisation de chacune et chacun de nos membres et de nos proches sera déterminante. Si nous nous engageons toutes et tous, avec rigueur, avec bienveillance et avec convivialité, nous nous reverrons le 22 octobre pour célébrer une grande victoire pour le PSVR et pour la population valaisanne et suisse !

Emmanuel Ammos, conseiller national et candidat pour les élections fédérales 2023

 

Le PeupleVS 2023