La polyphonie plutôt que la cacophonie
Nul doute que nous sommes nombreuses et nombreux à nous être réjouis au soir du 7 juillet
dernier, 2e tour des législatives françaises. La victoire des partis de gauche unis sous la
bannière du Nouveau Front Populaire était un formidable signe d’espoir. La preuve que quand la
gauche se rassemble au–delà des désaccords, elle peut inverser le cours d’une élection. La
preuve aussi que quand ses courants s’entendent sur l’essentiel, elle peut proposer un projet
de société à même de séduire une majorité de la population.
Malheureusement, à l’heure d’écrire ces lignes, la concrétisation de cette victoire électorale n’a
pas eu lieu. Les raisons en sont diverses, à commencer évidemment par l’obstination du roitelet
élyséen qui a cassé son jouet et ne semble plus savoir comment le réparer. Mais les partis de
gauche eux–mêmes portent une part de responsabilité. Parce que l’harmonie qui a mené à la
victoire du 7 juillet a rapidement connu ses premières dissonances. Les égos et les points de
vue tout à coup à nouveau irréconciliables ont permis aux ennemi·es du Nouveau Front
Populaire de pointer la désunion. Souhaitons à nos camarades français de vite retrouver le
chemin du rassemblement, ils en auront besoin pour tenir tête à leurs adversaires politiques
jamais avares, eux, de petits arrangements opportunistes.
Mais ne jetons pas trop vite la pierre à nos voisins. Même dans la si consensuelle politique
Suisse, il arrive fréquemment que des voix s’opposent au sein d’un même parti. Le PS ne fait
pas exception. Et s’il est toujours sain que le débat – même vif – puisse avoir lieu dans une
formation politique, il est essentiel de ne jamais oublier les valeurs communes qui nous lient,
au–delà des clivages.
Barbara Lanthemann, dont c’était le mois dernier l’ultime numéro en tant que rédactrice en
cheffe du Peuple.VS, a toujours permis à toutes les voix de la gauche valaisanne de trouver leur
place dans notre journal. Au nom de tout le comité, nous la remercions pour cela et pour tout le
travail fourni durant ces années. Et nul doute que Yoann Bodrito, à qui nous confions dès le
mois d’août les manettes du journal, saura en faire de même. Bienvenu à lui et vive la
polyphonie !
Melina Schröter, présidente du comité du Peuple.VSNul doute que nous sommes nombreuses et nombreux à nous être réjouis au soir du 7 juillet dernier, 2e tour des législatives françaises. La victoire des partis de gauche unis sous la bannière du Nouveau Front Populaire était un formidable signe d’espoir. La preuve que quand la gauche se rassemble au-delà des désaccords, elle peut inverser le cours d’une élection. La preuve aussi que quand ses courants s’entendent sur l’essentiel, elle peut proposer un projet de société à même de séduire une majorité de la population.
Malheureusement, à l’heure d’écrire ces lignes, la concrétisation de cette victoire électorale n’a pas eu lieu. Les raisons en sont diverses, à commencer évidemment par l’obstination du roitelet élyséen qui a cassé son jouet et ne semble plus savoir comment le réparer. Mais les partis de gauche eux-mêmes portent une part de responsabilité. Parce que l’harmonie qui a mené à la victoire du 7 juillet a rapidement connu ses premières dissonances. Les égos et les points de vue tout à coup à nouveau irréconciliables ont permis aux ennemi·es du Nouveau Front Populaire de pointer la désunion. Souhaitons à nos camarades français de vite retrouver le chemin du rassemblement, ils en auront besoin pour tenir tête à leurs adversaires politiques jamais avares, eux, de petits arrangements opportunistes.
Mais ne jetons pas trop vite la pierre à nos voisins. Même dans la si consensuelle politique Suisse, il arrive fréquemment que des voix s’opposent au sein d’un même parti. Le PS ne fait pas exception. Et s’il est toujours sain que le débat – même vif – puisse avoir lieu dans une formation politique, il est essentiel de ne jamais oublier les valeurs communes qui nous lient, au-delà des clivages.
Barbara Lanthemann, dont c’était le mois dernier l’ultime numéro en tant que rédactrice en cheffe du Peuple.VS, a toujours permis à toutes les voix de la gauche valaisanne de trouver leur place dans notre journal. Au nom de tout le comité, nous la remercions pour cela et pour tout le travail fourni durant ces années. Et nul doute que Yoann Bodrito, à qui nous confions dès le mois d’août les manettes du journal, saura en faire de même. Bienvenu à lui et vive la polyphonie !
Melina Schröter, présidente du comité du Peuple.VS