En politique, il suffit d’être un beau parleur et d’afficher un tant soit peu de regrets pour que la vox populi pardonne. Et vous accorde à nouveau une chance et un siège au sein d’un gouvernement. Tel est le fabuleux destin de Pierre Maudet.

Dans le monde du foot, un nom bien auréolé et un investissement probablement conséquent suffit à vous garantir une place dans l’équipe, aussi nonchalant voire médiocre que vous puissiez apparaître sur le terrain. Telle est l’incroyable fortune de Mario Balotelli.

Rien n’est hasard, cependant.

Les électrices et les électeurs élisent, elles et ils portent dès lors toute la responsabilité d’une telle farce qu’on ne pensait possible qu’au pays de Trump ou Berlusconi.

Et, les supporters, parmi lesquels une horde de hooligans débiles, continuent à se rendre au stade et à nourrir celui qu’on paie grassement à se dandiner sans vergogne sur le terrain.

Le mouton suit le troupeau et la vache regarde passer le train… A quoi bon s’émouvoir ?