En fouillant quelque peu dans l’histoire, on apprend que le doigt d’honneur remonte à la Grèce antique. Ce geste représentait alors l’appareil génital masculin, le majeur étant associé au pénis et les doigts recourbés aux testicules. Faire un doigt d’honneur revenait alors à offrir un geste phallique à son interlocuteur, ce qui était rarement apprécié.

Plus tard, lors des guerres du Moyen-âge, lorsqu’un français capturait un archer britannique, il lui coupait l’index et le majeur pour s’assurer qu’il ne pourrait plus jamais tirer à l’arc. Sur les champs de bataille, les soldats britanniques se seraient alors mis à agiter leurs deux doigts pour narguer leurs adversaires.

À notre époque hautement intellectuelle et civilisée, le doigt d’honneur sert avant tout à attirer l’attention des médias sur des contenus de réseaux sociaux fades, inintéressants et dénués du moindre contenu. Sans ce geste d’une nullité absolue, personne, jamais, n’aurait entendu parler de vous.

Chaque époque a ses inepties…