Editorial

20 mois de génocide et toujours l’impunité

20 mois de génocide et toujours l’impunité ! Encore Gaza, encore la Palestine. N’y a-t-il pas d’autres guerres sur Terre ? Oui, beaucoup même. Est-ce une raison pour ne plus parler d’un nettoyage ethnique retransmis en direct depuis plus de 600 jours ? Non. Si le vent a légèrement tourné sur le plan médiatique et politique — mais sans réel bouleversement —, la famine organisée perdure. Les bombes continuent de s’abattre sur les civils, et les rares bâtiments encore debout sont délibérément ciblés, comme pour effacer toute trace de vie sur ce territoire. Ce n’est pas Call of Duty, mais bien la vie quotidienne des Gazaouis depuis une année et demie. Un siège permanent. Plus aucun lieu sûr où aller. Dans certains récits, des familles expliquent que leur seule volonté, c’est de mourir ensemble. L’espoir a été piétiné, anéanti, comme balayé par les vents de feu qui rasent la bande de Gaza. Aujourd’hui, le temps de l’indignation a assez duré. Nous avons besoin d’actions concrètes. Les pétitions et les haussements d’épaules ne fonctionnent pas. Dans une chronique sur France Inter, Cyril Dion terminait son texte par cette phrase : « Nous admirons les résistants d’hier. Il est temps de devenir les résistants d’aujourd’hui. » À l’instar des membres de la Flottille de la liberté, ces militant·es se sont levés et ont pris des risques pour tenter de briser le blocus. Comme ces milliers de marcheurs qui sont, à l’heure où ces lignes sont écrites, en train de rejoindre Rafah pour dénoncer...

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Yoann Bodrito, rédacteur en chef du Peuple.VS

Extrait du dernier numéro

Stop à une politique budgétaire qui ne sert que les plus riches

Samedi 8 novembre, le PSVR a tenu son Congrès à Ayent. Outre le plaisir particulier pour nous de pouvoir y entendre les discours du président de commune, Mathieu Aymon, de la présidente du Grand Conseil, Patricia Constantin, et du président du Conseil d’État, Mathias Reynard, le Congrès fut aussi l’occasion d’adopter une résolution sur la politique financière. Le PSVR dit STOP à la politique en faveur des plus aisé-es et des entreprises, et OUI à la justice fiscale et au développement des services publics.  Limiter les dépenses pour alléger la fiscalité, ou alléger la fiscalité pour justifier des coupes : voilà la logique sans fin de la majorité bourgeoise. Budget après budget, cette politique circulaire creuse les inégalités et fragilise les services dont dépend la population.Sous prétexte de rigueur, les prestations publiques sont comprimées — santé, éducation, mobilité, social — pendant que les finances cantonales s’avèrent chaque fois plus solides qu’annoncé. Les excédents...

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